Le tableau des soldes intermédiaires de gestion est un outil de gestion qui s’utilise souvent grâce à sa simplicité. Ce tableau rend la lecture de la rentabilité d’une entreprise quelconque plus facile que l’utilisation du compte de résultat. Ainsi, un dirigeant peut utiliser cet outil afin de prendre des décisions stratégiques basées sur des indicateurs précis et de manière plus éclairée.
Quels sont alors les éléments constitutifs des soldes intermédiaires de gestion et quel est l’intérêt derrière leur utilisation ?
Les soldes intermédiaires de gestion, c’est quoi ?
Les soldes intermédiaires de gestion, appelés souvent SIG, reflètent la décomposition du compte de résultat d’une entreprise en multiples catégories successives. Grâce à cette décomposition, il devient plus facile pour les dirigeants et pour tout cadre financier d’analyser et d’interpréter le résultat réalisé par l’entreprise. Ainsi, les SIG sont un moyen pour évaluer la rentabilité d’une entreprise de manière rapide.
Les soldes intermédiaires de gestion se présentent en 8 catégories principales sous la forme d’un tableau. Ces catégories sont la marge commerciale brute, la valeur ajoutée, la production de l’exercice, l’excédent ainsi que le résultat brut d’exploitation, le résultat courant avant impôt ainsi que le résultat exceptionnel et finalement le résultat net. Dans ce sens, il est important de connaître que les trois premières catégories s’utilisent principalement durant l’analyse de l’activité de l’entreprise, tandis que les dernières servent à analyser son résultat.
Le tableau des soldes intermédiaires de gestion
Les SIG sont souvent présentés sous forme d’un tableau. Ce dernier regroupe et synthétise les différentes charges d’une entreprise à travers des familles d’indicateurs financiers précis. Dans plusieurs cas, cet outil s’avère être plus utile que le compte de résultat pour l’évaluation de la performance de l’entreprise vu qu’il offre une meilleure lisibilité.
Par ailleurs, grâce à ce tableau, il est possible de mettre en lumière les postes les plus rémunérateurs ainsi que les plus coûteux et de comparer l’évolution de l’entreprise concernée avec ses années d’exercice antérieures.
De même, le tableau des soldes intermédiaires de gestion est un outil qui permet de déterminer rapidement les sources de dépenses et de revenus d’une entreprise. De ce fait, il est possible d’identifier si la rentabilité est expliquée par l’activité ou par des ventes exceptionnelles.
A quoi servent les SIG ?
Les soldes intermédiaires de gestion ont pour finalité de bien comprendre les sources du résultat net d’une entreprise. De ce fait, le tableau qui résume les SIG permet, tout d’abord, d’évaluer la formation du résultat net de l’entreprise, étape par étape, à travers son chiffre d’affaires. Par ailleurs, les SIG permettent de mesurer la répartition de la richesse créée par l’entreprise ainsi que d’optimiser ses différentes fonctions, notamment les fonctions commerciales, de production, d’investissement, de financement, d’approvisionnement ainsi que des ressources humaines. Cette répartition permet également de détenir les éléments chiffrés dans le but de les comparer aux statistiques des concurrents et du secteur en général et d’analyser les variations que l’entreprise a réalisé par rapport aux exercices financiers précédents.
En conclusion, l’établissement des soldes intermédiaires de gestion d’une entreprise, l’identification et la mise en place des actions concrètes peuvent être effectuées de manière plus rapide et sur la base des indicateurs provenant de l’origine de problèmes de rentabilité.
Les indicateurs présents dans les SIG
Le premier indicateur présent dans les soldes intermédiaires de gestion est la marge commerciale. Cette dernière indique la différence entre le prix de vente et le coût de revient d’un certain produit ou service et elle permet ainsi de mesurer la performance de l’activité commerciale de l’entreprise ainsi que de mesurer l’impact de sa politique commerciale au fil du temps. Par ailleurs, on trouve parmi les indicateurs des SIG la valeur ajoutée, qui exprime la valeur de la richesse créée par l’entreprise, dans le but de pouvoir calculer les taxes sur la valeur ajoutée. Quant à l’indicateur de la production de l’exercice, il correspond au montant de la chaîne de valeur de la transformation d’un produit quelconque. De ce fait, il permet de mesurer l’activité de production de l’entité et de calculer sa marge brute de production.
On trouve également l’excédent brut d’exploitation, qui est un indicateur principal de la rentabilité d’exploitation de l’entreprise et qui correspond au solde généré par l’activité courante de l’entité. Cet indicateur permet d’exprimer la performance de l’entreprise après le paiement des salaires et des impôts. Un autre indicateur important est le résultat brut d’exploitation. Ce dernier permet de tenir compte de la déduction des dotations aux provisions et aux amortissements.
Les SIG incluent également l’indicateur du résultat courant avant impôt qui permet de mesurer l’impact de la politique financière adoptée par l’entreprise sur son résultat d’exploitation, et l’indicateur du résultat exceptionnel qui aide durant la prise des décisions occasionnelles. Finalement, l’indicateur du résultat net indique que l’entreprise réalise effectivement des bénéfices, s’il est positif, et qu’elle réalise des pertes, s’il est négatif.