L’entrepreneuriat social est un terme qui gagne en popularité de nos jours. D’ailleurs, de plus en plus de jeunes entrepreneurs choisissent de créer un organisme à but non lucratif afin de définir leur modèle d’entreprise. Ainsi, l’entrepreneuriat social est une forme d’entrepreneuriat ayant une préoccupation principale qui n’est ni l’argent, ni le profit, mais tout simplement l’intérêt général, l’environnement ou la société.
L’entrepreneur et l’entrepreneuriat social, une définition
Un entrepreneur social, tout simplement, est un créateur d’entreprise sociale. De ce fait, l’objectif de cet individu, contrairement à un entrepreneur standard, est d’apporter une contribution positive à la société. Ainsi, l’entrepreneuriat social est un terme qui reflète une organisation de l’activité à travers un projet économique viable, qui satisfait à des intérêts généraux, voire environnementaux ou sociaux. En d’autres termes, l’entrepreneur social satisfait à un besoin réel de la population.
Les projets qui sont mis en place par les entreprises sociales peuvent toucher à différents thèmes, voire l’insertion professionnelle, le développement durable, l’aide aux handicapés, l’économie circulaire ou même l’aide à la mobilité.
La différence entre l’entrepreneuriat social et l’entreprise d’économie sociale
L’entreprise d’économie sociale est l’une des formes de l’entrepreneuriat social. En effet, elle sert à regrouper les différentes formes d’entreprises collectives, voire les coopératives et les organismes sans but lucratif. Quant à l’entrepreneuriat social, ce terme consiste à une entreprise d’économie sociale mais qui doit créer un minimum de profit.
Les qualités requises pour l’entrepreneur social
Tout entrepreneur social doit avoir une qualité principale qui est la motivation. En effet, il est indispensable que cet entrepreneur ait une envie de lutter contre un problème spécifique de la société. D’ailleurs, cette motivation va devenir son moteur principal et elle va lui permettre de créer et de réussir son projet d’entrepreneuriat social. Dans ce contexte, il est important de noter que faire des activités pour la société en général implique davantage d’investissements personnels pour pouvoir affronter les barrières sociales et administratives qui sont imposées par la société elle-même.
Par ailleurs, l’entrepreneur social doit être entouré par des personnes compétentes afin de pouvoir concrétiser le projet d’entrepreneuriat social. D’ailleurs, la construction d’un réseau de professionnels pertinents est cruciale pour le développement l’activité en question.
De même, vu que les missions de l’entrepreneuriat social sont axées sur le bien-être de la société, il convient de connaître que les entreprises d’économie sociale ont un accès plus facile aux dons, aux subventions, aux bénévoles et autres. Par ailleurs, la gouvernance est généralement participative pour ce type d’entreprise.
Les piliers d’une entreprise sociale
L’entrepreneuriat social se distingue de l’entrepreneuriat standard par certaines spécificités. Ce concept s’articule ainsi sur quatre piliers importants. Le premier est la viabilité économique du projet. D’ailleurs, comme tout autre projet et comme toute autre activité professionnelle, le projet doit répondre à une demande justifiée et réelle pour qu’il pérenne. Cette demande peut être identifiée à travers une étude de marché. L’entrepreneur social vise principalement à avoir une rentabilité suffisante pour pouvoir générer des emplois et de la richesse.
Le deuxième pilier important consiste aux objectifs environnementaux ou sociaux à atteindre. D’ailleurs, ces objectifs sont la clé de la réussite du projet. Il faudra alors identifier les besoins de la société, voire un meilleur accès aux services de santé, une meilleure qualité du logement, des économies d’énergie, une promotion de la consommation locale ou autres.
Le troisième pilier de l’entrepreneuriat social est l’encadrement des profits. En d’autres termes, les bénéfices réalisés par l’entreprise sont en priorité réinvestis afin d’assurer une réalisation optimale des différents objectifs environnementaux ou sociaux établis par l’entreprise. Ce réinvestissement est décidé en fonction du statut juridique de l’entreprise. De ce fait, les entrepreneuriats sociaux ont des bénéfices personnels formellement limités et encadrés de manière rigoureuse.
Le dernier pilier à connaître est le partage de la gouvernance. En effet, le partage et la participation sont les termes clés de gouvernance dans le cas de l’entrepreneuriat social. Le partage décisionnel doit alors impliquer toutes les parties prenantes de l’entreprise, voire les dirigeants, le personnel, les financeurs publics et privés, les clients ainsi que les administratifs locaux.
Les conditions pour le statut d’entrepreneur social
Si vous cherchez à être un entrepreneur social, il est important de connaître qu’il n’existe aucune condition spécifique pour pouvoir bénéficier de ce statut. Il suffit d’assurer que l’entreprise répond effectivement aux besoins environnementaux et sociaux de la société. Ainsi, peu importe la forme de l’entreprise, il n’existe pas de législation fixée.
Par ailleurs, il est important de savoir que l’entreprise sociale peut prendre différentes formes, voire la forme d’une coopérative, celle d’une association, la forme d’une entreprise individuelle ou autre. Par conséquent, l’unique condition à satisfaire est que l’entreprise doit agir d’une manière qui bénéfice l’intérêt général.