En matière de comptabilité, il est certainement de nombreuses normes qui permettent de freiner les divergences potentielles, les échanges internationaux ainsi que la gestion des groupes transnationaux. Dans ce sens, les entreprises mettent en place de normes comptables internationales, afin d’assurer une vision unificatrice et plus simple. Parmi ces normes, on distingue la norme IFRS. D’ailleurs, avant l’établissement de ces normes, les échanges entre les pays étaient plutôt laborieux et compliqués. Cela s’explique par le fait qu’il fallait étudier et comprendre précisément le système comptable de chaque pays inclus avant de pouvoir l’exploiter.
Que faut-il savoir alors sur la norme IFRS ?
Qu’est-ce que les normes IFRS ?
Les normes comptables IFRS, une abréviation pour « International Financial Reporting Standards », constituent les normes internationales d’informations financières qui sont principalement destinées à la standardisation de la présentation des données comptables qui sont échangées au niveau international.
Les normes IFRS ont pour objectif principal d’instaurer un modèle comptable bien harmonisé dans le but de favoriser les échanges internationaux effectués.
A quoi servent les normes comptables IFRS ?
Les normes comptables IFRS ont comme un objectif principal d’assurer une meilleure compréhension quant à la situation financière des multiples entreprises concernées. Un autre objectif pertinent de ces normes est qu’ils facilitent la circulation des capitaux entre les différents pays tout en assurant et en instaurant la confiance entre ces derniers.
Finalement, les normes IFRS permettent de simplifier la comparaison des états financiers réalisés par les entreprises qui se situent dans différents pays. Dans ce sens, il est évident que les normes IFRS sont surtout utile pour les investisseurs et pour les créanciers qui cherchent à mieux comprendre la situation d’une entreprise se trouvant à l’étranger.
Quelles entreprises sont concernées par les normes comptables IFRS ?
Les normes comptables IFRS s’adresse de manière générale aux grandes entreprises. D’ailleurs, les petites et les moyennes entreprises ne sont pas obligées d’établir les normes IFRS et de suivre leurs principes.
Cependant, il est recommandé que ces petites et moyennes entreprises, également connues sous l’appellation PME, de présenter leurs données financières dans le cadre des normes IFRS, spécialement dans le cas des entreprises ayant des activités au niveau international.
Quels principes régissent les normes IFRS ?
Les normes IFRS posent des principes, de point de vue comptable, plutôt que des règles. Cela permet aux entreprises de bénéficier de certaines marges de manœuvre. Tout d’abord, il est important de savoir que les informations comptables doivent être pertinentes, fiables, intelligible et elles doivent avoir une importance relative.
L’un des principes principaux de ces normes est l’approche bilancielle. D’ailleurs, en utilisant les normes comptables IFRS, les bilans ont une priorité par rapport aux comptes de résultat. De même, ces normes impliquent un principe de primauté de la substance sur la forme ainsi qu’un principe de neutralité. D’autres principes relatifs à l’utilisation des normes comptables IFRS sont celui de la priorité accordée à la vision de l’investisseur, de l’importance liée à l’interprétation et finalement le principe de prudence.
Une explication des grands principes des normes IFRS
L’un des principes pertinents des normes IFRS est la juste valeur. Cette dernière constitue une méthode de valorisation des actifs d’une entreprise qui est souvent utilisée en IFRS. A travers ces normes, la juste valeur réfère au prix qui est perçu à l’occasion de la vente d’un actif quelconque ou qui sera payé afin de transférer une dette.
Un autre principe important est l’écart de réévaluation, qui concerne principalement les réévaluations d’immobilisations financières et corporelles. Cette méthode de réévaluation s’utilise par exemple quand une construction n’a pas été réévaluée entre deux dates données, dans le but de déterminer l’écart de la réévaluation.
La valeur d’utilité est également une notion importante relative aux normes IFRS. Cette notion est intéressante pour les entreprises qui souhaitent à mettre en place des prévisions des flux de trésorerie. D’ailleurs, quand une entreprise quelconque prévoit l’achat d’un matériel qui va potentiellement générer de la trésorerie, la valeur d’utilité dans ce cas correspond à la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs susceptibles de résulter de ce matériel.
Finalement, les normes IFRS implique la notion des dépréciations. En effet, un problème de dépréciation peut surgir au niveau d’une entreprise en plus de l’amortissement. En consultant certains indices, il est possible de déterminer qu’un actif a pu perdre de sa valeur. Dans ce cas, l’entreprise est tenue d’estimer la valeur recouvrable de l’actif en question. La valeur recouvrable est souvent la valeur la plus élevée entre la juste valeur et la valeur d’utilité. Si la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, il est important de constater une dépréciation au niveau de l’actif.