Le règlement général sur la protection des données, ou le RGPD, est un règlement qui est entré en vigueur afin de renforcer les droits des citoyens européens quant à leurs données personnelles. Ainsi, toutes les entreprises et les associations y sont soumises. D’ailleurs, la sécurisation des systèmes informatiques utilisés par les entreprises doit forcément être garantie afin de protéger les individuels des risques des cyber-attaques informatiques. Que faut-il alors savoir sur le RGPD ?
Les principes de le RGBP
Le premier principe du règlement général sur la protection des données est la transparence. En effet, chaque site visité doit indiquer clairement les raisons pour lesquelles il collecte les données des utilisateurs, la façon dont elles seront utilisées et la durée pendant laquelle elles seront conservées. La totalité de ces informations doit être écrite d’une manière claire et compréhensible. Le consentement des utilisateurs doit être un acte positif, et non pas spécifié par défaut.
Le deuxième principe du RGPD est le droit des utilisateurs. Ce principe indique que chaque utilisateur peut bénéficier d’un droit d’accès à ses données quand il le désire. Les utilisateurs peuvent également exercer un droit à l’oubli, pour leurs photos ou leurs informations gênantes par exemple, ainsi qu’un droit à l’effacement. Quant à la téléphonie mobile, on trouve un droit à la portabilité qui permet de transmettre les données à un autre site une fois elles sont récupérées.
Le dernier principe du RGPD est la responsabilité des entreprises. Il faut alors savoir que chaque entreprise est responsable des données récoltées ainsi que de celles transmises à des sous-traitants. De ce fait, chaque entreprise doit prouver qu’elle met en place les moyens nécessaires pour protéger convenablement les données des utilisateurs. Dans le cas où une violation des données se produit, l’entreprise est tenue d’informer toute personne concernée ainsi que les autorités compétentes dans un délai qui ne dépasse pas 72 heures.
Les étapes de la mise en œuvre du RGPD
Afin de mettre en œuvre le règlement général sur la protection des données, il suffit de suivre six étapes précises. Tout d’abord, l’entreprise concernée doit choisir un délégué à la protection des données. Par la suite, elle doit ouvrir un registre de traitement des données et établir la liste des actions prioritaires. L’entreprise doit également analyser au mieux les divers risques qui pèsent sur la protection des données récoltées et définir ainsi les procédures internes à faire pour minimiser ces risques. Finalement, l’entreprise est tenue de créer une documentation dans le but de vérifier que tout est conforme au règlement.
Les intérêts du RGPD
Le règlement général sur la protection des données a pour but d’améliorer la transparence lors de la collecte et du traitement des données des utilisateurs et d’améliorer ainsi leurs droits.
En effet, les organismes et les entreprises concernés par le RGPD sont tenus d’indiquer clairement les motifs pour lesquelles ils collectent les données, leur exploitation ainsi que la liste des autres entités qui y auront accès. L’utilisateur pourra par la suite retirer son consentement à n’importe quel moment.
Par ailleurs, chaque utilisateur dispose d’un droit d’accès à ses données, voire à son adresse électronique, les formulaires qu’il a rempli, son contenu et autres. De même, il peut facilement faire valoir son droit à l’effacement, au déréférencement et à la portabilité.
Comment protéger les données des utilisateurs ?
Afin de pouvoir protéger efficacement les données des multiples utilisateurs, l’entreprise doit tout d’abord connaître les données en sa possession. Elle doit alors constituer un registre de traitement des données et de le tenir à jour. Ces données doivent également être classifiées. La classification doit Pour la sécurisation des données, les mesures à suivre dépendront de la sensibilité des données et des risques qui peuvent surgir. Par exemple, les mots de passes, vu leur sensibilité, doivent être suffisamment complexes et changés d’une manière régulière. L’entité concernée doit également s’assurer que son site ainsi que ses serveurs sont bien sécurisés, qu’ils sont à l’abri des attaques et que les données sont sauvegardées de façon régulière.
Par ailleurs, la protection des données des clients c’est également s’assurer que l’accès est limité aux personnes qui en ont besoin. Il convient alors de gérer les autorisations d’accès et d’identifier les utilisateurs avant de fournir les permissions d’accès. Il vaut mieux aussi que l’entreprise collecte le minimum des données nécessaires afin de pouvoir mieux les gérer tout en s’assurant qu’elle dispose des droits nécessaires à leur traitement.
De même, il est important d’éduquer les utilisateurs sur la valeur de leurs données. Pour cela, il faut renforcer les protocoles de sécurisation et informer les utilisateurs dès leur conception. D’ailleurs, la plupart des utilisateurs n’ont pas toujours conscience de l’importance de leurs données.
Finalement, la sécurisation des données des clients revient également à être capable de le prouver lors des contrôles. Il faut alors tenir les tableaux de bord de traitement à jour. Ces tableaux permettent de montrer la sensibilité des données, leurs endroits de stockage ainsi que leurs conditions de partage.